Ces dernières années, les cryptomonnaies ont connu une ascension vraisemblablement fulgurante. En effet, celui-ci a transformé le paysage financier mondial. Ce qui a suscité un débat intense autour de leur régulation. Bon nombre de pays se débattent avec les opportunités. Certains s’intéressent davantage aux défis posés par ces actifs numériques. D’ailleurs, même l’approche de la réglementation diffère considérablement d’un pays à un autre.
Comment est-il réglementé dans les États-Unis et l’Union européenne ?
La régulation des cryptomonnaies aux États-Unis est un phénomène particulier. En effet, il y a le patchwork de lois et d’instructions émises par différents organismes. La Securities and Exchange Commission (SEC) considère la plupart des bitcointales.org comme des titres. De ce fait, ils sont soumis à des règles strictes en matière d’émission et de vente. D’un autre côté, il y a la Commodity Futures Trading Commission (CFTC). Son rôle est de superviser les contrats à terme et les options sur les cryptomonnaies.
Par ailleurs, le réseau de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (FinCEN) en fait partie. Celui-ci se charge d’établir des directives pour les échanges de cryptomonnaies. Il en est de même en ce qui concerne les entreprises qui traitent avec elle. Selon les acteurs du secteur, l’absence d’une législation globale et cohérente crée de l’incertitude.
L’Union européenne, quant à elle, est en train de mettre en place un cadre réglementaire. Connu sous le nom de Markets in Crypto-Assets (MiCA), il est harmonisé pour les cryptomonnaies. L’objectif de ce règlement est d’établir des règles claires pour les échanges de bitcoin. Mais aussi régir le transfert effectué par les fournisseurs de services et les stablecoins. Entre temps, il aborde également des questions relatives à la protection des consommateurs. Il n’en est pas moins dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. Pareillement pour la sécurité des plateformes.
La Chine et le Japon : règlement restrictif en matière de cryptomonnaie
En ce qui concerne la Chine, elle a adopté une approche extrêmement restrictive envers les cryptomonnaies. Tout a commencé en 2021, où le gouvernement a interdit les activités liées à celui-ci. Il en est de même pour les échanges et l’exploitation minière. Le motif de cette décision était la préoccupation concernant les risques financiers. La stabilité du système monétaire et les activités illégales en font partie. D’une part, la Chine continue d’appuyer le développement des technologies sous-jacentes aux cryptomonnaies. Toutefois, elle reste fermement opposée à l’utilisation des bitcointales comme moyen de paiement ou d’investissement.
Le Japon, quant à lui, a été l’un des premiers pays à réglementer les cryptomonnaies. Il existe une loi japonaise sur les services de paiement et les échanges de bitcoin. Celle-ci exige que les transactions soient licenciées. Mais aussi, soumis à des exigences strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Le Japon, tout comme les autres pays du monde entier, a également reconnu le Bitcoin. En tant que moyen de paiement légal, bien sûr.
En résumé, la régulation des bitcointales est un domaine en constante évolution. Nous pouvons constater que les approches diffèrent selon les pays. Les États-Unis sont déjà en phase de définition d’un cadre réglementaire. L’Union européenne, de son côté, est en train de mettre en place des règles harmonisées. Le gouvernement chinois a adopté une position restrictive. Contrairement au Japonais qui a opté pour une approche plus proactive. Tout porte à croire que la réglementation des cryptomonnaies présente des défis uniques. Toutefois, elle est essentielle pour assurer la sécurité et l’intégrité de ces actifs numériques. À l’avenir, il est probable que la régulation des cryptomonnaies soit façonnée par la collaboration internationale.